GAMBAS

GAMBAS

Gambas est un interpréteur de langage BASIC, orienté objet, qui fonctionne sous GNU/Linux. Gambas est développé depuis 1999 par Benoît Minisini, à Paris. Son objectif est d’offrir la même facilité d’utilisation que MS Visual Basic, tout en améliorant ses fonctionnalités et en supprimant ses défauts. Vous pouvez importer des projets VB (depuis la version 2 de Gambas). Il y a aussi un projet VBtoGB2 pour importer des projets VB en Gambas. Gambas est un logiciel libre diffusé sous la licence GNU GPL.

Gambas permet de fabriquer très facilement des programmes sous GNU/Linux avec une interface graphique (GUI). Il utilise les toolkits Qt (pour KDE) ou Gtk+ (Gnome, Xfce). Gambas est très modulaire ! Chaque “partie” du langage tels que le composant OpenGL, SDL etc. sont développés de façon indépendante.

Gambas est l’acronyme récursif de Gambas almost means basic (en français, « Gambas veut presque dire basic »).

Quelques screenshots.

Tutorials

  • Installer Gambas

La console

  • Chapitre 1: Premiers pas en Gambas
  • Chapitre 2: Les variables
  • Chapitre 3: Des conditions et des boucles
  • Chapitre 4: Les fonctions
  • Chapitre 5: Les fichiers

La GUI

  • Chapitre 1: Découverte de la partie graphique
  • Chapitre 2: Le fameux “Hello World” !

Le réseau

  • Créer un mini-chat en Gambas

OpenGL

  • Chapitre 1: Initialiser l’OpenGL
  • Chapitre 2: Votre premier polygone
  • Chapitre 3: Ajouter des couleurs
  • Chapitre 4: Les rotations
  • Chapitre 5: Les formes 3D
  • Chapitre 6: Les textures
  • Chapitre 7: Les lumières et le contrôle avec le clavier
  • Chapitre 8: Le blending

Liens utiles

Présentation de la distribution Xandros

Présentation de la distribution Xandros

Je vais vous présenter ici la distribution GNU-Linux Xandros. Voici un descriptif détaillé de son contenu. par DistroWatch.


Introduction

Xandros nous vient du Canada. Elle est une sorte de compromis entre le monde Libre (basée sur Debian , gage de stabilité et de puissance) et le monde propriétaire. Les puristes la fuiront donc en courant. Sa version debridée est payante et tout n’est pas Open Source chez Xandros.

Néanmoins, pour ceux qui désirent fuir Windows mais sans renoncer à la simplicité, Xandros sera sûrement le meilleur choix. Au delà, il faudrat voir si avec ce genre de distribution, Linux ne perds pas ce qui fait sa force : la liberté. La fin (du monopole de Microsoft) justifie les moyens paraît-il…

 Xandros est simplissisme. A l’installation, comme à l’utilisation. Son aspect, par défaut, est très Windozien et ne déroutera pas trop le migrant. Voici le contenu, non exhaustif, de la version 3.02 :

  • Kernel 2.6.11
  • KDE 3.3.1, l’interface graphique
  • Le navigateur Firefox 1.04
  • la messagerie Thunderbird 1.02
  • Outils de bureautique Open Office 1.1.2
  • Xorg 6.8 (et les drivers propriétaires des cartes graphiques)
  • Java, Flash.


… et bien d’autres. Ce n’est pas très récent comme vous le voyez (juillet 2005). J’imagine qu’une prochaine version doit être attendue…

L’une des spécifités de Xandrox est son application CrossOver Office permettant d’installer facilement des logiciels prévus pour Windows. Cette compromission est le prix à payer pour attirer des gens vers Linux.

Regardez ce tableau récapitulatif des différentes entre les versions 3.0 de Xandros.

La version 3.0 OCE est gratuite mais hélas légèrement bridée (vitesse de gravure de CD limitée). Je n’ai pas encore essayé d’installer K3B pour voir si cela saute.


Téléchargement

Rendez vous sur la page de téléchargement du site officiel. Le choix se résume ainsi : payer ou essayer l’OCE.

La version 3.0 OCE (Open Circulation Edition) est disponible via Bittorrent. Ce qui veut dire que vous devez avoir une application gérant ce protocole d’échange de données. Lisez cet article sur le sujet sous Linux.

Téléchargez alors le fichier Bittorrent avant de l’ouvrir dans le logiciel (Azureus par exemple). Une fois le téléchargement terminé, vous devez décompresser l’archive contenant l’image ISO. Passez enfin à la gravure de cette image ISO.


Installation

Simplissime. Démarrez sur le disque d’installation (consultez le manuel de votre ordinateur ou carte mère si vous ne savez pas comment faire). Après le chargement du noyau, vous devrez répondre à quelques questions pas bien méchantes…

Lisez cet article sur les généralités de l’installation de Linux


Premiers Pas

Lancez Xandros et logguez vous. Voici ce que vous devriez voir :

L’interface est soignée. On peut même dire que cela ressemble à Windows. La carrosserie sûrement, pas le moteur… Toujours est-il que si l’aspect ne vous plait pas, changez le. Un assistant (First Run Wizard) viens vous aider au début.

Le centre de configuration

Cliquez sur le menu KDE (Launch), puis sur Control Center. C’est ici que vous pouvez agir à la souris sur votre environnement. Lisez cet article sur KDE pour en savoir plus. Explorez à fond cet outil impressionant.

Le gestionnaire de fichiers

Le look à la Redmont laissera certains perplexes et rassurera les autres :

Des outils pour le réseau sont présents. Première fois que j’en croise des aussi simple sous Linux. Le montage & démontage des périphériques sont transparents pour l’utilisateur.

L’installateur de logicielsLisez avant tout l’article sur les généralités de l’installation de logiciels sous Linux. Ici, c’est Xandros Networks qui nous interresse. Il me rappelle un peu Synaptic (voir Mepis ou Ubuntu) mais me semble supérieur après l’avoir un peu utilisé. Le voila :
Son utilisation est franchement simple. Un menu vous propose les applications et mises à jour disponibles ainsi que les applications déjà installées. Vous pouvez aussi taper une recherche.

Par défaut, Xandros Networks cherche dans des serveurs officiels Xandros mais vous pouvez ajouter des serveurs Debian (Edit > Set Applications Sources). Vous multipliez ainsi le nombre de logiciels disponibles pour installation mais les paquets Debian peuvent s’averer instables. Il est aussi possible d’installer un paquetage .deb ou même .rpm téléchargé manuellement (menu > File). A terme, cela peut rendre votre système instable et surtout rendre plus compliquées les mises à jour. C’est pratique

Les disques

Les disques

Il est important de savoir comment s’appellent vos disques sous Linux car le nom des partitions en découle. Si vous n’êtes pas familier avec les termes disques IDE, SATA/SCSI, disque esclave ou maître, je vous conseille de lire ces définitions.

Linux nomme les disques ou lecteurs CD/DVD de cette manière :

 

Le nom d’un disque dur (ou d’un lecteur CD/DVD) dépend de son emplacement physique sur la carte mère. Vous trouverez ces renseignements dans le BIOS de votre ordinateur. Vous devriez lire le manuel de votre carte mère pour en savoir plus.

La terminologie
hd* est réservée aux lecteurs IDE et la terminologie sd* aux lecteurs SATA/SCSI ainsi qu’aux clé USB. Si vous n’avez qu’un seul disque dur, il est vraisemblable qu’il soit appellé hda ou sda.

 

Les partitions

Les partitions divisent de manière abstraite un disque dur, telles des parts de gateau. Les Windoziens peuvent les connaitre aussi sous le terme de ‘volume’. Sous Linux, elles sont identifiées par leur emplacement sur le disque. Ainsi hda2 est la deuxième partition présente sur le disque hda. De même, hdb3 est la troisième du disque hdb.

Comme sous Windows, il ne peut y avoir que 4 partitions (dites primaires) par disques. Leur numérotation va de 1 à 4. Si vous désirez plus de partitions, l’une des partitions primaire peut être remplacée par une partition dite ‘étendue’ qui peut contenir un grand nombre de partitions dites ‘logiques’. La numérotation des partitions logiques commence donc à partir de 5. Plus d’informations .

Le chargeur de démarrage

Le chargeur de démarrage (= bootloader) vous permet de démarrer tel ou tel système d’exploitation présent sur votre PC (windows, linux, MacOS, FreeBSD et j’en passe).

L’une de ses composantes est généralement située sur hda0 (ou sda0), ce qui représente le premier secteur du disque hda (ou sda). On appelle cette zone le MBR pour Master Boot Record. Ce n’est pas une partition, donc inutile de chercher à la créer.

Le bootloader

  • est appellé par le BIOS après l’allumage du PC. Pour configurer quel disque sera appellé, rendez-vous dans le BIOS donc (consultez le manuel de votre carte mère).
  • permet un aiguillage vers les différents systèmes d’exploitation présents sur votre PC grâce à un fichier spécifique.

Quand vous installez une distribution GNU/Linux, classiquement elle se charge de remplacer le bootloader pour être démarrable. Si vous installez Windows, celui-ci remplacera aussi le bootloader, et votre (ou vos) distribution(s) Linux ne seront plus bootables. Il faudra alors remettre un bootloader gérant Linux.

Plus d’infos sur le chargeur de démarrage

Les points de montage

Définitions

Linux (et tout dérivé d’UNIX) organise fichiers et dossiers au sein d’une arborescence pyramidale dont la pointe est la racine (symbolisée par / ). L’image de l’arbre est appropriée. Cette arborescence peut bien sûr être constituée de plusieurs partitions, périphériques, ordinateurs, reseaux etc.

Un point de montage permet qu’une partition (ou même un simple répertoire) soit insérée (on dit “montée”) où vous voulez dans l’arborescence virtuelle de fichiers. Ainsi, pour utiliser une partition Windows (emplacement physique), il faut créer un dossier dans l’arborescence (emplacement logique) et créer un lien entre les deux. Ce lien c’est le point de montage.

La confusion de language entre point de montage et partition est inévitable dans le cas où un point de montage représente une partition. Retenez qu’une partition est un endroit physique du disque où reposent les données alors que le point de montage inclue ces données dans l’arborescence virtuelle de fichiers.

Ainsi, à l’inverse de Windows, vous n’aurez pas la lettre de la partition (c:, d:, e: etc.) au début d’un chemin (c:/windows) puisque sous Linux, grâce aux points de montage, il est fait abstraction de l’origine du dossier. L’organisation est donc basée sur la fonction d’un répertoire et non sur sa provenance. C’est vous le maître.

Un petit schéma ?

 

Si vous souhaitez inclure manuellement une partition (disque dur, disquette, CD, clé USB…) dans l’arborescence, suivez mon article sur le sujet.

Combien il m’en faut ?

Linux peut se contenter d’une seule partition, correspondant au point de montage racine /. Dans ce cas, l’arborescence (hors périphériques amovibles : lecteurs CD, clé USB…) s’appuie sur une seule partition.

Sous la racine, vous …