Présentation de la distribution Mandriva

Introduction

 

Depuis 1998, MandrakeLinux a pour objectif 1°) de gagner des sous 2°) de fournir un système GNU-Linux complet et simple à utiliser. Lire leur concept et la définition Wikipedia.
Après quelques déboires boursiers et juridique, la société française se porte aujourd’hui plutôt pas mal. Suite au rachat de Lycoris et à la fusion avec le brésilien Conectiva, un changement de nom est survenu en avril 2005 : Mandrake devient Mandriva. Parrallèlement, les noms des releases et les dates de sorties changent. Ainsi, ce qui aurait du s’appeller MandrakeLinux 10.2 s’appelle en fait Mandriva LE2005 (pour Limited Edition). Les sorties sont annuelles à présent. Sauf pour les membres du Club Mandriva, qui disposent de quelques révisions mineures.
Mandriva fournit un système tout à fait complet : noyau, interfaces graphiques (KDE et Gnome entre autres) et applications. Elle installe (au choix) énormément de logiciels, dont de nombreux doublons. Très pratique pour que le débutant se fasse sa religion. Libre à vous de faire le ménage après.

Contenu (non exhaustif) de la Mandriva 2006 :

  • Kernel 2.6.12 (le noyau Linux)
  • KDE 3.4.2, Gnome 2.10, Enligthemnt et d’autres…
  • Open Office 1.1.5. J’aurais préféré la beta 1.9 (voir la RC 2) mais tant pis…
  • Gimp 2.2.8, Skype, Firefox, RoseGarden
  • L’antivirus Klamav. Et oui, les temps changent. Rassurez-vous, c’est toujours aussi inutile…
  • et des dizaines (centaines ?) d’autres applications et d’outils.
Vous retrouverez toutes les applications célèbres sous Linux : bureautique, graphisme, audio, vidéo, Internet, jeux… Et s’il en manque, installer est simple. Parmis les nouveautés de la Mandriva 2006, citons : mandriva
  • une installation relookée mais toujours aussi simple et agréable. Particulièrement rapide d’ailleurs.
  • Kat, un outil de recherche de fichier intégré au bureau (un genre de Google Desktop Search). Les amateurs de console (commande locate) rigoleront et les autres y trouveront leur compte. L’indexation des fichiers est en tâche de fond. Je vous conseille de le désinstaller, il est génant…
  • un parefeu plus intéractif. Je développerai ce point ultérieurement. Voici pour le moment sa description en anglais.
  • Une meilleur prise en charge des réseaux.
  • un système de paquetages supplémentaire : ‘smart’. Voir plus bas.
  • Plus de matériels supportés (liste pas tout à fait exhaustive ici). La gestion du Wifi s’est améliorée.
  • Des perfomances accrues… Ca, c’est la publicité, parce que pour le moment, je vois pas trop smile.

Voila un petit aperçu :

La version PowerPack auto-configure les pilotes Nvidia ou ATI. Avec la version public, il faut installer manuellement les pilotes pour obtenir l’accélération graphique.

L’installation de logiciel est simple grâce à l’application RPMDrake. La configuration du système par DrakConf est très facile (seul le YaST de SuSE me paraît encore plus évolué). Bref, une fois installée, vous ne devriez pas rester pas des semaines à configurer votre système en console…


Obtenir Mandriva Linux

Mandriva est gratuite ou payante, c’est à vous de choisir ! Si vous décidez de l’acheter, rendez vous sur leur site (le PowerPack, solution idéale à mon avis ne coûte que 49 €). Notez que le PowerPack possède des avantages : drivers et applications propriétaires non présents sur la version téléchargée. Vous pouvez aussi trouver Mandriva en boutique virtuelles (Amazone.com…) ou non (Fnac…) .
Pour la télécharger, rendez vous à la section Download du GuideLinux.Org. Attention de prendre la version correspondant à votre architecture de processeur (32 ou 64 bits).
Notez que si vous adherez au Club (10 € par mois), vous aurez accès à des téléchargements de version plus complète et plus tôt que le public ainsi que des paquetages commerciaux. Et surtout, un forum et de très nombreux tutoriels très bien fait. Faut bien qu’ils gagnent leur vie ces gens là . Si Mandriva vous plait, je vous recommande vivement cette option… Vous ne serez pas déçu(e).
Lisez cet article pour savoir comment graver des images ISO des distributions.


Installation

Commencez par lire l’article sur les généralités de l’installation de Linux puis lisez le tutoriel spécifique à Mandriva.
C’est très simple, vous verrez. C’est même plus simple que Windows XP…


Premiers Pas

Lors du démarrage, vous pouvez voir les détails en appuyant sur ESC. Il vous est proposé aussi un mode interactif. Appuyez (rapidement) sur la touche I, vous devrez alors accepter (O) ou refuser

Choix d’une distribution GNU/Linux

Choix d'une distribution GNU/Linux

Le système d’exploitation Linux peut être associé à des applications libres (GNU). On parle alors de distributions GNU/Linux. Il en existe des centaines (voir le “classement” des internautes sur Distrowatch), construites par des fondations, des particuliers, des entreprises…

Chaque distribution a sa cible, ses points forts et ses points faibles et les avis divergent évidemment sur ce qui est mieux. Je vais tenter de vous donner quelques clés pour faire le choix de la meilleure distribution pour vous.

Les anglophones pourront essayer ce test.

Introduction

Définition

Une distribution GNU/Linux réunit :

  • Le système d’exploitation Linux chargé des relations entre matériels et applications. Le kernel (ou noyau) en est le coeur.
  • Eventuellement des outils d’installation ou d’administration, en console ou à la souris.
  • Des applications provenant du projet GNU (OpenSource et libres):
    • Un environnement de bureau (KDE, Gnome…). Sans cela : commandes au clavier sur écran noir ! Comme ils sont indépendants de Linux, à l’inverse de Windows, vous pouvez choisir. Et ce à chaque session !
    • De très nombreuses applications performantes dans quasi tout les secteurs (Internet, Multimédia, Développement etc.).
  • Eventuellement des applications propriétaires.

Comme ces “briques” sont libres pour la plupart, n’importe qui peut les associer à sa guise.

Les différentes distributions GNU/Linux présentent des différences entre elles mais rien d’insurmontable. La philosophie générale et les applications restent grosso modo les mêmes. La différence notable consiste souvent en la manière d’installer des applications (mais même philosophie) ainsi que la présence ou non d’assistants à la souris. Les différences entre environnements graphiques sont plus flagrantes.

La plupart des distributions populaires sont intrinsèquement multilingues, donc pas besoin de chercher la version francophone. Idem pour la plupart des environnements graphiques.

Achat ou téléchargement ?

On peut distinguer 2 types de distributions GNU-Linux :
  • Les distributions payantes. Elles possèdent souvent des applications propriétaires (non-libre) : Java, Flash, lecture de MP3 ou de DVD, pilotes de certains matériel, puissants émulateurs Windows etc. Pour le débutant, c’est un casse-tête en moins. Ces distributions sont d’ailleurs réputées plus faciles et proposent souvent des outils d’administration ‘à la souris’.
  • Les distributions libres : elles n’incluent que des applications sous license libre. Elle peuvent donc se télécharger gratuitement et légalement. Il est heureusement possible d’installer après les applications propriétaites citées. Ce n’est pas trop compliqué, mais évidemment un peu plus que les versions payantes.

Une distribution peut avoir plusieurs versions : payante et libre (Mandriva, Suse ou Xandros par exemple).

L’investissement reste raisonnable de toute façon : Mandriva, par exemple, propose un pack (système complet) à environ 60 euros contre ~270€ (RueDuCommerce) pour Windows XP SP2 tout nu…

Distribution puriste ou grand public ?

J’espère que Linux va concquerir le grand public car il a les qualité pour. Pour éviter certains obstacles déloyaux (genre DRM), le nombre de ses utilisateurs doit atteindre une masse critique. Or, seules les distributions faciles peuvent inciter les gens à migrer et surtout à rester sous Linux. Ces distributions réalisent un travail de configuration et d’assistanat que l’on ne retrouve pas chez certaines plus pointues.

On voit parfois des puristes critiquer les distributions commerciales et leur préférer des distributions entièrement libres mais aussi plus compliquées (quoiqu’ils en disent…). Les deux doivent co-exister car tout le monde, juste pour la philosophie, ne peut/veut pas se taper des semaines de configuration…

Ces deux conceptions vivent pour le moment en osmose : le travail réalisé par la communauté sert aux dévellopeurs de distributions commerciales, lesquelles amènent de nouveaux utilisateurs. Pour l’instant, tout le monde y gagne.

La survie de Linux passe par sa démocratisation. Pas de honte donc à utiliser des distributions commerciales. Mais n’hésitez pas non plus une fois agguéri(e) à tester les distributions plus libres (Ubuntu, Debian, Gentoo et j’en passe). Le charme de Linux c’est aussi sa diversité…

Le support par la communauté est aussi un critère lors du choix d’une distribution. Certaines sont très dynamiques (forum, documentation etc), d’autres moins.

Types de distributions

Veillez à choisir une distribution compilée pour votre architecture de votre ordinateur. Sinon, ça ne marchera pas . Linux n’est pas reservé qu’aux PC grand public. 

Elle s’utilisent directement à partir d’un lecteur CD ou DVD après un temps de chargement de quelques minutes. Elles ne sont