Tutoriels divers – Graver images ISO

Tutoriels divers - Graver images ISO

téléchargé une image ISO d’une distribution GNU-Linux. Comment faire pour la graver correctement ? Je vais vous expliquer sous Linux et sous Windows (je reçoit 1 $­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ par conversion ).


Introduction

Une image disque (au format ISO 9660 le plus souvent) permet de copier le contenu d’un répertoire vers un CD/DVD ou inversémment. Faire une image ISO revient donc à créer un fichier unique comprenant tout les dossiers et les fichiers d’un emplacement. Généralement, ces images possèdent l’extension .ISO mais pas toujours (Néro par exemple possède la sienne propre).

Il existe des logiciels effectuant l’opération inverse : décompacter l’image ISO pour retrouver l’arborescence originale. Le plus simple est d’utiliser un outil de gravure qui se charge de tout. Un simple ‘dézipage’ d’une ISO suivie d’une gravure ne marchera pas.

Lors du téléchargement d’une image ISO, des erreurs peuvent survenir, le risque augmentant avec la taille de l’image. Ainsi, avant de graver, vous devriez donc vérifier son intégrité. La plupart du temps, ça se passe bien mais mieux vaut éviter de se retrouver avec un système d’exploitation erroné : bon courage pour identifier alors le problème.

La vérification s’effectue habituellement par la comparaison des sommes MD5 (Message Digest 5) ou SHA-1. MD5 et SHA-1 sont des algorithmes de signature : ils générent une chaîne de caractères (appellée somme) réprésentant l’empreinte unique d’un fichier. Deux fichiers même très semblables auront une somme MD5 ou SHA-1 complètement différente.

En pratique, regardez sur le site d’où vous téléchargez l’image disque si un petit fichier (texte) MD5 ou SHA-1 est disponible. Ce fichier peut contenir la somme de toutes versions disponibles au téléchargement ou bien juste une seule. Soyez donc attentif. Parfois, la somme est écrite directement sur la page de téléchargement du site.

Exemple sur ce site.

Avant de graver une image disque, il est donc sage de vérifier que sa somme MD5 recalculée chez vous corresponde à la somme MD5 “officielle”.

Notez que cette étape de vérification est facultative, tout comme la sagesse et le bon sens . Ca ne prends que 10 secondes…

Note : Si vous téléchargez par protocole BitTorrent (grâce au logiciel azureus par exemple), le fichier MD5 officiel devrait être présent à coté de l’image dans le dossier de réception.

Note2 : Si vous cherchez à monter une image ISO comme une simple partition (pour pouvoir l’explorer avant de la graver par exemple), suivez ce tutoriel.

 

caution.gif Je vous encourage vivement à graver vos distributions à faible vitesse de gravure. J’ai eu le problème avec Ubuntu : impossible de l’installer si gravée à pleine vitesse.

 


Linux

Par la console C’est simple. Ouvrez une console et tapez :

$­­­ md5sum /chemin/image.iso

Au cas où la somme officielle est obtenue par MD5. Adaptez chemin et nom bien sûr.

$­­­ sha1sum /chemin/image.iso

Au cas où la somme officielle est obtenue par SHA-1.


Une somme va alors s’afficher. Comparez la avec la somme officielle. Si ces commandes (md5sum et sha1sum) ne sont pas présentes, installez les facilement par les paquetages. C’est bon ? Gravez !

Vérification par K3B

L’application K3B (livré avec KDE ) est l’outil idéal sous Linux. Il recalcule la somme MD5 (pas d’option SHA1 à priori) et grave si c’est bon.

Ouvrez K3B (explorez votre menu KDE ou Gnome). Puis, cliquez sur le menu Outils > CD ou DVD > Graver une image ISO. Choisissez CD ou DVD bien evidemment en fonction de la taille de votre image. Vous arrivez sur cet écran :

Près de ‘Image à graver’, ouvrez l’explorateur pour indiquer où se trouve votre image. La somme MD5 est alors calculée. Comparez là avec la somme MD5 officielle.

Vérifiez enfin que vous utilisez bien le bon graveur et lancez la gravure !


Windows

Il existe plusieurs softs pour faire la même chose. Je vais cependant vous montrer comment faire de manière gratuite grâce au logiciel “CD Burner XP Pro”.

Téléchargez et installez le logiciel CD Burner XP Pro (si le lien est cassé, un coup de Google vous le retrouvera vite fait). Si vous avez Néro, vous pouvez bien sûr l’utiliser mais pensez à utiliser l’outil “Graver une image”. En d’autres termes, ne gravez jamais une image comme un simple fichier (même décompréssée avant par Winzip

Présentation de la distribution Mandriva

Introduction

 

Depuis 1998, MandrakeLinux a pour objectif 1°) de gagner des sous 2°) de fournir un système GNU-Linux complet et simple à utiliser. Lire leur concept et la définition Wikipedia.
Après quelques déboires boursiers et juridique, la société française se porte aujourd’hui plutôt pas mal. Suite au rachat de Lycoris et à la fusion avec le brésilien Conectiva, un changement de nom est survenu en avril 2005 : Mandrake devient Mandriva. Parrallèlement, les noms des releases et les dates de sorties changent. Ainsi, ce qui aurait du s’appeller MandrakeLinux 10.2 s’appelle en fait Mandriva LE2005 (pour Limited Edition). Les sorties sont annuelles à présent. Sauf pour les membres du Club Mandriva, qui disposent de quelques révisions mineures.
Mandriva fournit un système tout à fait complet : noyau, interfaces graphiques (KDE et Gnome entre autres) et applications. Elle installe (au choix) énormément de logiciels, dont de nombreux doublons. Très pratique pour que le débutant se fasse sa religion. Libre à vous de faire le ménage après.

Contenu (non exhaustif) de la Mandriva 2006 :

  • Kernel 2.6.12 (le noyau Linux)
  • KDE 3.4.2, Gnome 2.10, Enligthemnt et d’autres…
  • Open Office 1.1.5. J’aurais préféré la beta 1.9 (voir la RC 2) mais tant pis…
  • Gimp 2.2.8, Skype, Firefox, RoseGarden
  • L’antivirus Klamav. Et oui, les temps changent. Rassurez-vous, c’est toujours aussi inutile…
  • et des dizaines (centaines ?) d’autres applications et d’outils.
Vous retrouverez toutes les applications célèbres sous Linux : bureautique, graphisme, audio, vidéo, Internet, jeux… Et s’il en manque, installer est simple. Parmis les nouveautés de la Mandriva 2006, citons : mandriva
  • une installation relookée mais toujours aussi simple et agréable. Particulièrement rapide d’ailleurs.
  • Kat, un outil de recherche de fichier intégré au bureau (un genre de Google Desktop Search). Les amateurs de console (commande locate) rigoleront et les autres y trouveront leur compte. L’indexation des fichiers est en tâche de fond. Je vous conseille de le désinstaller, il est génant…
  • un parefeu plus intéractif. Je développerai ce point ultérieurement. Voici pour le moment sa description en anglais.
  • Une meilleur prise en charge des réseaux.
  • un système de paquetages supplémentaire : ‘smart’. Voir plus bas.
  • Plus de matériels supportés (liste pas tout à fait exhaustive ici). La gestion du Wifi s’est améliorée.
  • Des perfomances accrues… Ca, c’est la publicité, parce que pour le moment, je vois pas trop smile.

Voila un petit aperçu :

La version PowerPack auto-configure les pilotes Nvidia ou ATI. Avec la version public, il faut installer manuellement les pilotes pour obtenir l’accélération graphique.

L’installation de logiciel est simple grâce à l’application RPMDrake. La configuration du système par DrakConf est très facile (seul le YaST de SuSE me paraît encore plus évolué). Bref, une fois installée, vous ne devriez pas rester pas des semaines à configurer votre système en console…


Obtenir Mandriva Linux

Mandriva est gratuite ou payante, c’est à vous de choisir ! Si vous décidez de l’acheter, rendez vous sur leur site (le PowerPack, solution idéale à mon avis ne coûte que 49 €). Notez que le PowerPack possède des avantages : drivers et applications propriétaires non présents sur la version téléchargée. Vous pouvez aussi trouver Mandriva en boutique virtuelles (Amazone.com…) ou non (Fnac…) .
Pour la télécharger, rendez vous à la section Download du GuideLinux.Org. Attention de prendre la version correspondant à votre architecture de processeur (32 ou 64 bits).
Notez que si vous adherez au Club (10 € par mois), vous aurez accès à des téléchargements de version plus complète et plus tôt que le public ainsi que des paquetages commerciaux. Et surtout, un forum et de très nombreux tutoriels très bien fait. Faut bien qu’ils gagnent leur vie ces gens là . Si Mandriva vous plait, je vous recommande vivement cette option… Vous ne serez pas déçu(e).
Lisez cet article pour savoir comment graver des images ISO des distributions.


Installation

Commencez par lire l’article sur les généralités de l’installation de Linux puis lisez le tutoriel spécifique à Mandriva.
C’est très simple, vous verrez. C’est même plus simple que Windows XP…


Premiers Pas

Lors du démarrage, vous pouvez voir les détails en appuyant sur ESC. Il vous est proposé aussi un mode interactif. Appuyez (rapidement) sur la touche I, vous devrez alors accepter (O) ou refuser

Choix d’une distribution GNU/Linux

Choix d'une distribution GNU/Linux

Le système d’exploitation Linux peut être associé à des applications libres (GNU). On parle alors de distributions GNU/Linux. Il en existe des centaines (voir le “classement” des internautes sur Distrowatch), construites par des fondations, des particuliers, des entreprises…

Chaque distribution a sa cible, ses points forts et ses points faibles et les avis divergent évidemment sur ce qui est mieux. Je vais tenter de vous donner quelques clés pour faire le choix de la meilleure distribution pour vous.

Les anglophones pourront essayer ce test.

Introduction

Définition

Une distribution GNU/Linux réunit :

  • Le système d’exploitation Linux chargé des relations entre matériels et applications. Le kernel (ou noyau) en est le coeur.
  • Eventuellement des outils d’installation ou d’administration, en console ou à la souris.
  • Des applications provenant du projet GNU (OpenSource et libres):
    • Un environnement de bureau (KDE, Gnome…). Sans cela : commandes au clavier sur écran noir ! Comme ils sont indépendants de Linux, à l’inverse de Windows, vous pouvez choisir. Et ce à chaque session !
    • De très nombreuses applications performantes dans quasi tout les secteurs (Internet, Multimédia, Développement etc.).
  • Eventuellement des applications propriétaires.

Comme ces “briques” sont libres pour la plupart, n’importe qui peut les associer à sa guise.

Les différentes distributions GNU/Linux présentent des différences entre elles mais rien d’insurmontable. La philosophie générale et les applications restent grosso modo les mêmes. La différence notable consiste souvent en la manière d’installer des applications (mais même philosophie) ainsi que la présence ou non d’assistants à la souris. Les différences entre environnements graphiques sont plus flagrantes.

La plupart des distributions populaires sont intrinsèquement multilingues, donc pas besoin de chercher la version francophone. Idem pour la plupart des environnements graphiques.

Achat ou téléchargement ?

On peut distinguer 2 types de distributions GNU-Linux :
  • Les distributions payantes. Elles possèdent souvent des applications propriétaires (non-libre) : Java, Flash, lecture de MP3 ou de DVD, pilotes de certains matériel, puissants émulateurs Windows etc. Pour le débutant, c’est un casse-tête en moins. Ces distributions sont d’ailleurs réputées plus faciles et proposent souvent des outils d’administration ‘à la souris’.
  • Les distributions libres : elles n’incluent que des applications sous license libre. Elle peuvent donc se télécharger gratuitement et légalement. Il est heureusement possible d’installer après les applications propriétaites citées. Ce n’est pas trop compliqué, mais évidemment un peu plus que les versions payantes.

Une distribution peut avoir plusieurs versions : payante et libre (Mandriva, Suse ou Xandros par exemple).

L’investissement reste raisonnable de toute façon : Mandriva, par exemple, propose un pack (système complet) à environ 60 euros contre ~270€ (RueDuCommerce) pour Windows XP SP2 tout nu…

Distribution puriste ou grand public ?

J’espère que Linux va concquerir le grand public car il a les qualité pour. Pour éviter certains obstacles déloyaux (genre DRM), le nombre de ses utilisateurs doit atteindre une masse critique. Or, seules les distributions faciles peuvent inciter les gens à migrer et surtout à rester sous Linux. Ces distributions réalisent un travail de configuration et d’assistanat que l’on ne retrouve pas chez certaines plus pointues.

On voit parfois des puristes critiquer les distributions commerciales et leur préférer des distributions entièrement libres mais aussi plus compliquées (quoiqu’ils en disent…). Les deux doivent co-exister car tout le monde, juste pour la philosophie, ne peut/veut pas se taper des semaines de configuration…

Ces deux conceptions vivent pour le moment en osmose : le travail réalisé par la communauté sert aux dévellopeurs de distributions commerciales, lesquelles amènent de nouveaux utilisateurs. Pour l’instant, tout le monde y gagne.

La survie de Linux passe par sa démocratisation. Pas de honte donc à utiliser des distributions commerciales. Mais n’hésitez pas non plus une fois agguéri(e) à tester les distributions plus libres (Ubuntu, Debian, Gentoo et j’en passe). Le charme de Linux c’est aussi sa diversité…

Le support par la communauté est aussi un critère lors du choix d’une distribution. Certaines sont très dynamiques (forum, documentation etc), d’autres moins.

Types de distributions

Veillez à choisir une distribution compilée pour votre architecture de votre ordinateur. Sinon, ça ne marchera pas . Linux n’est pas reservé qu’aux PC grand public. 

Elle s’utilisent directement à partir d’un lecteur CD ou DVD après un temps de chargement de quelques minutes. Elles ne sont

Environnements graphiques – KDE

Environnements graphiques - KDE

Présentation

“KDE est un puissant environnement graphique de bureau Open Source destiné aux stations de travail Unix. Il allie simplicité d’utilisation, fonctionnalités usuelles, une remarquable interface graphique et la supériorité technologique du système d’exploitation Unix”.

Plus de détails sur leur page ainsi que des captures d’écran pour voir à quoi ca ressemble. Vous pouvez aussi voir mes captures.

C’est probablement l’environnement graphique le plus facile et le plus abouti. Son fonctionnement ne déroutera pas le débutant windozien repenti . Il demande plus de ressources PC que ses concurrents, mais le résultat est là. N’hésitez pas à consulter l’aide, disponible dans le menu KDE.

KDE est livré avec de nombreuses et agréables applications graphiques :

 

Konqueror Navigateur internet et explorateur de fichier.
KControl Paramétrage complet et facile de KDE
Kmail Client de messagerie (email). Associé à Kontact.
KOffice Suite bureautique (traitement de texte, tableur…)
KOrganizer Pour organiser votre temps.
Kwrite, Kate Editeurs de texte, Kate est plus évolué.
DigiKam Organiseur d’albums photos.
AmaroK Excellent lecteur audio (le meilleur à mon avis sous Linux)
Kopete Messagerie instantanée (chat) multi-protocoles.
Kget Téléchargeur (permet les pauses), intégrable à Konqueror.
KaudioCreator Copie de CD audio
Kover Gestionnaire de jacquettes.
Kdenlive Regarder la TV.
KSnapshot Captures d’écran intelligentes.
Konsole Terminal virtuel (la console quoi…).
KSysGuard Gestionnaire de tâches mais en mieux.
K3B Logiciel de gravure. Probablement le meilleur sous Linux.
KDevelop Environnement complet de développement de logiciels.
Quanta Développpement de pages Web.
Kbear Transfert de données par FTP

Et bien d’autres. Si vous ne voyez pas des K partout après ça… N’oubliez que ceux-ci ne sont que les applications apportées par KDE, le monde Linux en propose bien d’autres.

KDE est developpé par une communauté mondiale. Il est donc disponible dans à peu près toutes les langues au monde… Il suffit pour cela que la librairie kde-i18n-XX-version soit installée (remplacez XX par votre langue). Installez cette librairie par l’installateur de paquetage de votre distribution. Ensuite, allez dans le centre de contrôle de KDE pour indiquer la langue que KDE doit utiliser. Redémarrez KDE (fin de session) pour que les changement s’appliquent.

Si vous souhaitez participer au projet KDE (donnation, graphisme, tests, programmation ou traduction par exemple), rendez vous ici. Il est préférable de connaître un tout petit peu Linux et de parler anglais.

 


Personnalisation

Le centre de contrôle KDE.

KDE est franchement très paramétrable. Vous pouvez interagir avec beaucoup de choses. Presque tout se passe dans le Centre de Configuration KDE que vous trouverez dans le menu ou par la commande console $­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ kcontrol.

Le site kde-look.org est indispensable pour celui qui veut décorer son KDE : icônes, polices, thèmes de bureau, thèmes de login, décorations de fenêtres, applications diverses etc..

KDE est évidemment multi-utilisateurs : chaque utilisateur personnalise son bureau. Voici quelques conseils sur KControl (notez que les termes et leu organisation varient parfois selon la version de KDE et la distribution GNU/Linux) :

KDE gère bien sûr les thèmes. Vous pouvez les télécharger sur le site de kde-look.org. Il suffit alors de pointer vers l’archive téléchargée pour importer le thème.
Dans le menu Apparence, beaucoup d’options s’offrent à vous. Dans cet exemple, vous pouvez ajouter des effets visuels. Explorez ce menu de fond en comble, c’est ici que l’on change l’aspect de KDE.
Configurez ici la fenêtre de démarrage de KDE. Pour changer le fond d’écran (sous ce logo), allez dans Système > Gestionnaire de connexion. L’application kdmtheme (non installée par défaut) est très pratique. Une fois installée, un nouveau menu apparait dans Système.
Ré-associez les formats de fichier et les applications (à priori non KDE) à ouvrir par défaut. Ainsi, si vous préférez que Mozilla Firefox soit par défaut appellé pour du .html, c’est ici. Notez qu’un clic droit sur un document > ‘Ouvrir Avec’ revient au même (vous pouvez aussi mémoriser le choix de cette manière).
Un peu dans le même genre : le selecteur de composants indique à KDE quelle application lancer pour certaines tâches (email, navigation, terminaux)… Dans cet exemple, j’indique que Mozilla-Thunderbird est ma messagerie de courriel à utiliser par défaut.
Trouvez de l’information sur votre système, comme ici sur les partitions de vos disques durs.

Kcontrol est très facile et complet, explorez le à